98 •'"' ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIÈCLE.
leur future communaulté. Partant, led. futur espoux a doué et doue lad. future espouze de la somme de quatre cens livres tournois pour une fois en douaire prefix, soit qu'il y ayt enffans ou non dud., mariaige. Le sur­vivant desd, futurs espoux prendra par pre­ciput des biens de lad. communaulté reci-procquement jusques à la valleur de la somme dé cent cinquante livres, selon la prisée de l'inventaire et sans creuë, ou lad. somme
én deniers, au choix dud. survivant......
Et où au jour de la dissolution dud. futur mariage il n'y ayt enffant lors vivans, en ce cas lesd, futurs espoux ont faict et font l'ung d'eulx à l'autre donnation mutuelle et reci­procque dela part et moityé qui appartiendra
. au predecedde de tous et chacuns les biens meubles, acquestz et conquestz immeubles qu'ilz ont et pourront avoir lors, en quelque lieu qu'ils soient scituez et assiz, et à quelque valleur qu'ilz puissent monter, pour de lad. moictyé jouir par led. survivant en usufruit sa vie durant seullement à sa caultion jura­toire. . . . . , à la charge toutesfois que, en. cas de prédécedz d'icelle future espouze et que le père d'elle feust encores vivant, led. futur espoux luy sera tenu bailler et payer,
, sur la part et moictyé appartenant à icelle future- espouze, incontinent après sond, decedz arrivé, la somme'de trois cens livres tournois, de laquelle oud. cas elle luy faict
don par cesd, presentes...............
Faict et passé en la maison desd, sieur et dame de Neufbourg devant declarée, l'an 1614, le 2 90 jour de juing après midy. Lad. future espouze a declaré ne scavoir
escripre ne signer; les sr et dame de Neuf­bourg ont signé la minutte des presentes, demeurée vers Richer, l'ung desd, .notaires soubzsignez. Signé : Libault et Richer.
Suit la quittance des somrhevs apportées par la future «JJ^gSur.
Insinué au Chatelet de Paris le 2 5 oc­tobre i6i4. —- (Arch. nat., Y 155, fol. 320 r°.)
155.   — Jean Goujon, maitre peintre. — 2 1 janvier 16,15.
Jehan Goujon est reçu maître peintre au faubourg Saint-Jacques, en vertu de lettres de 1610, accordées à l'occasion de la nais­sance de Madame troisième(1). —- (Arch, nat., Z2 3065).
156.   — Robert Picou, peintre'et valet de chambré du Roi. - 14 décembre 161 5.
Robert Picou, peintre et valet de cham­bre du Roi(2), figure parmi les témoins du mariage de Marthe Jumeau, sa cousine, avec Claude Michel, secrétaire de la cham­bre du Roi.
Il est également témoin de Moillon, peintre duRoi.—-(Arch, nat., Y 157,fol. 65.)
Jean .Bourgin, maître peintre. - 8 jan­vier 1618.
Peintre tout à fait inconnu, Bourgin occupait sans doute une place des plus modestes dans sa corporation. -Douaire de cent livres. Aucune par­ticularité d'ailleurs à relever.
O Henriette, qui devait épouser, Charles I", roi d'Angleterre. Ses sœurs aînées étaient Élisabeth, mariée à Philippe IV d'Espagne, et Christine, femme de Victor-Amédée, duc de Savoie.
m Robert Picou, de Tours, était logé aux galeries 3u Louvre avec sa tante, Marguerite Bahuche, qui partageait avec lui, en iGi4, non seulement son logement des Galeries, mais encore la pension de 1,200 livres dont avait joui son mari, Jacob Bunel. Voir l'article de Ia Renaissance des Arts (II, 0,38) intitulé : Robert Picou, neveu de Jacob'Bunel, est chargé après sa mort des peintures des galleries du Louvre et Thuilleries. Un acte de 165g, publié dans les Archives de l'art français (t. I, 2i4), nomme François Bellot comme devant occuper au Louvre le logement de Picou, installé ailleurs. (Cf. Jal, article Picou. )